Le Fonds pour le patrimoine mondial africain (AWHF) a été créé en 2006 pour soutenir la conservation et la protection efficaces du patrimoine naturel et culturel de valeur universelle exceptionnelle en Afrique. La création du Fonds est le résultat du travail entrepris par les États membres africains de l’UNESCO et l’Union africaine (UA) pour élaborer une stratégie permettant de relever les défis rencontrés par les pays africains dans la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial de 1972. Le Fonds est devenu un Centre de catégorie II sous les auspices de l’UNESCO en 2010 et est ainsi devenu un partenaire officiel de l’UNESCO.

L’AWHF a pour mandat de renforcer la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial de 1972 par les États parties africains en:

    • Soutenant l’identification et l’inscription des biens du patrimoine africain sur la liste du patrimoine mondial;
    • Fournissant un appui et une assistance pour la conservation et la gestion des biens patrimoniaux inscrits sur la Liste du patrimoine mondial;
    • Réhabilitant les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril;
    • Formant des experts du patrimoine et des gestionnaires de sites dans le cadre d’un processus continu de renforcement des capacités; et
    • Impliquant les communautés dans les décisions concernant leur patrimoine et s’assurer qu’elles en tirent des bénéfices tangibles.

Grâce au généreux soutien financier des gouvernements de la Norvège, des Émirats arabes unis, du Royaume d’Arabie saoudite, du Burkina Faso, de la Namibie, du Rwanda, de l’Afrique du Sud et de l’Ouganda. Le Fonds pour le patrimoine mondial africain aide les États parties africains à mettre en œuvre le Plan d’action régional pour le patrimoine mondial en Afrique (2021-2027) adopté par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 44e session élargie en 2021 à la suite du 3e cycle de rapports périodiques dans la région Afrique, ainsi que la Stratégie opérationnelle de l’UNESCO pour la Priorité Afrique (2022-2029), adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO lors de sa 41e session, et en particulier son programme phare 3 “Favoriser le patrimoine culturel et le développement des capacités”, pour la conservation et la gestion de la biodiversité unique et du riche patrimoine culturel de l’Afrique.

Champ d’application

Le Fonds pour le patrimoine mondial africain cherche à recruter des consultants pour faciliter la mise en œuvre de ses activités de renforcement des capacités dans trois domaines principaux:

 (i) Inscription au patrimoine mondial: Visant à améliorer la représentation des biens africains sur la Liste du patrimoine mondial, ce volet comprend des activités de renforcement des capacités (formation) en matière d’établissement de listes indicatives et de propositions d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

 (ii) Conservation et gestion du patrimoine: Une série d’ateliers techniques et de projets sur le terrain seront organisés pour traiter des questions de conservation ciblées mises en évidence dans les rapports sur l’état de conservation analysés par le Comité du patrimoine mondial. Les activités de renforcement des capacités visant à améliorer l’efficacité de la conservation et de la gestion comprennent également un soutien au retrait de biens de la Liste du patrimoine mondial en péril.

 (iii) Projets communautaires et de développement durable: Afin de promouvoir une croissance durable pour les communautés locales, les jeunes et les femmes vivant à l’intérieur et autour des biens du patrimoine mondial, des ateliers et des travaux techniques sur le terrain dans divers domaines tels que l’esprit d’entreprise, le développement commercial et la gestion liés au patrimoine mondial seront mis en œuvre.

 Principales responsabilités

Sous la supervision du Fonds pour le patrimoine mondial africain, les consultants soutiendront la mise en œuvre des programmes de l’AWHF en s’acquittant des responsabilités suivantes:

i. Planification du projet: Élaborer des plans de projet complets, y compris des calendriers, des budgets et l’affectation des ressources.

ii. Engagement des parties prenantes: Collaborer avec les parties prenantes concernées, y compris les agences gouvernementales, les organisations du patrimoine et les communautés locales.

iii. Gestion des ressources: Gérer efficacement les ressources du projet, y compris les ressources humaines, matérielles et financières.

iv. Évaluation des risques: Identifier et atténuer les risques potentiels susceptibles d’affecter les résultats du projet.

v. Documentation: Tenir à jour des registres, des rapports et des documents précis concernant l’avancement du projet.

vi. Sensibilisation du public: Interagir avec le public et promouvoir la sensibilisation au patrimoine par le biais de programmes et d’événements éducatifs.

vii. Suivi et évaluation: Évaluer régulièrement les performances du projet et procéder aux ajustements nécessaires pour atteindre les objectifs du projet.

 La portée détaillée des travaux et les résultats attendus seront précisés dans le contrat de consultance.

 Qualifications requises

Les demandes de consultants/experts individuels sont les bienvenues et doivent démontrer les compétences suivantes:

    • Diplôme universitaire de troisième cycle en patrimoine culturel ou naturel, en sciences sociales, en sciences de la conservation et de l’environnement ou dans d’autres domaines connexes.
    • Solides compétences en gestion de projet, y compris en matière de budgétisation, d’affectation des ressources, de suivi des projets et d’établissement de rapports.
    • Expérience avérée (minimum 5 ans) dans le domaine du patrimoine mondial en Afrique.
    • Connaissance approfondie de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel (Convention du patrimoine mondial) et de sa mise en œuvre en Afrique.
    • Connaissance du mandat du Fonds africain du patrimoine mondial.
    • Expérience dans l’organisation et la mise en œuvre de projets internationaux de renforcement des capacités.
    • Solides compétences en rédaction technique pour produire des rapports détaillés.
    • Capacité à travailler en collaboration avec diverses parties prenantes et à respecter des délais serrés.
    • Excellentes compétences en matière de communication et de relations interpersonnelles.
    • Maîtrise de l’anglais et/ou du français. Une connaissance pratique des autres langues de l’Union africaine (arabe et portugais) est un atout supplémentaire.

 Durée de l’affectation

Les tâches seront mises en œuvre dans un délai de six (6) mois, du 1er mars au 30 août 2024.

 Dépôt de la demande

La date limite de dépôt des demandes est fixée au 16 février 2024 à 16h30 SAST. Les candidats intéressés doivent soumettre leur demande via le lien: https://forms.gle/Zkfw59kqbAuHXgHf7

Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront contactés pour des entrevues.